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Good news. Bad news?



Aujourd'hui j'ai appris que Jonathan Franzen vient de sortir un nouveau livre.
Jonathan Franzen. OMG.
Un nouveau livre. Crossroads ; 600 pages. Et c'est le premier d'une trilogie. Youpi!
Il est en vente à partir du 10 octobre. 
C'est la nouvelle de ma journée.
Et comme j'avais du temps  (beaucoup) j'ai lu des articles sur lui et son nouveau livre. Sur les sites américains du LA times et Vulture.

Et j'ai un doute.

J'ai un doute sur l'homme. J'ai un doute sur son côté politiquement correct. 
Il est excessivement politiquement correct, avec tout ce qui va bien sur les femmes, sur ce qu'il faut dire et comment le dire. 
Il est bien sous tout rapport. Great, diraient les américains. 
Il est trop parfait. Le seul truc qui cloche , d'après une des journalistes, est qu'il n'apprécie pas Oprah Winfrey. Il a refusé de passer dans son émission, à plusieurs reprises. Je ne connais pas Oprah Winfrey, ni ses émissions, je n'en ai qu'entendu parler et toujours en bien sur son empathie, sur le fait de dire les choses, même les plus difficiles, de traiter de sujets, de les rendre visibles. 
Je suis hyper vigilante sur le "bien sous tout rapport". Quelqu'un qui sait si bien écrire les histoires, sait aussi bine les raconter. Quelqu'un qui écrit autant de belles phrases qu'on les relit plusieurs fois pour s'en gargariser sait faire une interview parfaite.
La journaliste du LA Times titre son article" too big to fail", et la fin de son article a un goût de doute aussi. 
Je fais partie de la team "on ne sépare pas l'homme de l'artiste",  je vais lire son roman avec les mêmes doutes, en cherchant à passer de l'autre côté du miroir. 


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