Myr Murater le dispositif @la France sous leurs yeux Mais quel c**d! A peine m'avait il quitté pour passer au voyageur suivant, que je sentais la colère monter. Tout me disant "lache l'affaire, écoute ton podcast, reste tranquille ". Je résistais difficilement à la tentation de me lever et d'aller lui dire ce que je pensais de son comportement, là au milieu de la Business Première vide, un vendredi soir à 19h passées. Nous sommes exactement 10 personnes, la voiture est vide. J'ai réservé ma place isolée, emplacement précieux, d'autant plus lors d'un retour tardif la veille du week-end. J'ai déja raconté plusieurs fois mes déboires en train, les odeurs, les dérangements les instrusions dans mon espace vital. Je surévalue les places isolées, certainement ; il en va de ma santé psychique, si ce n'est mentale. Je suis donc installée sur mon fauteuil-tout-seul, dans le sens contraire de la marche. Le train démarre, sans arrêt jusqu'à Paris. Cin
Elle n'a pas pu s'empêcher. C'était trop tentant. Ou alors elle se dit que la période est tellement morose avec si peu de quoi se réjouir. Elle n'a pas su s'empêcher. Elle a terminé son livre avec un happy ending. Ce n'est pas comme le guilleret film We love happy endings avec le très sexy Stanley Weber. Le titre est sérieux. Il m'a été recommandé par plusieurs personnes, des gens sérieux en littérature. Et pourtant La décision a un goût de "tout va mal mais finit bien" parce qu'il faut s'en remettre à la fin : nous lecteurs aussi bien que les personnages. J'avais déja eu cette sensation bizarre en lisant Les choses humaines . Ses personnages se retrouvent dans des situations paradoxales - qui opposent deux réalités contraires. Dans Les choses humaines , Karine Tuil s'était inspirée de l'histoire du procès d'un étudiant pour le viol sur le campus de Stanford de Channel Miller en 2016 (merci Wikipedia pour la date). Il