avec une photo d'Ellen Quoi Jean Hegland écrit des livres qui ne se lâchent pas, qui nous émeuvent et nous remuent. Il y a quelque chose d’universel dans ses histoires et ses personnages, qui nous parlent de relations et de notre relation au monde. Après avoir lu Dans la foret , son précédent livre paru en France, j’avais senti le besoin urgent et vital de commencer un potager. Avec celui-là, je touche du doigt la nécessité de rester connectée à soi et aux autres (femmes). C’est urgent et vital, surtout quand on est mère, surtout quand on travaille, bien plus encore que le potager. Apaiser nos tempêtes a mis presque quinze ans pour traverser l’atlantique et être traduit en français. Pour se faire pardonner, on nous offre un bonus : un texte de préface de l’autrice pour l’édition française ; elle y raconte son expérience de parent, sans occulter ce que ça enlève aussi. Elle y partage aussi la perte de sa maison et de toutes les traces de sa vie des trente dernières...
Il faut travailler à ce que l'on peut, et pour le reste tout prendre avec légèreté et bonne humeur. On ne se rend pas la vie meilleure en étant amer.
Rosa Luxembourg