Accéder au contenu principal

Balade perse (#Happiness)

à voir sur Arte

Jolie série sur Arte, avec des épisodes de 5 minutes environ, la bonne dose. Pour la faire courte : c'est un teen road movie en Iran. Et avec ça je n'ai rien dit.

Je n'ai rien dit :

De la beauté de cette langue. Ça sonne à mes oreilles comme de la poésie. 
La seule fois où j'avais entendu du perse c'était dans Le bureau des légendes (pas du tout le même registre!) quand Phénomène part en Iran. je croyais que cet accent trainant sur les syllabes était sa façon à elle de parler. Raté, ce sont les intonations de la langue. 

De la recherche du père. C'est une ado qui traverse le pays dans le camion d'un jeune homme qu'elle vient de rencontrer, et qui est un dealer pour voir son père qu'elle ne connait pas.

De la vie dans ce pays. Il ya des codes à suivre, c'est possible de partir entre ados avec un dealer (!) mais accompagnée : elle y emmène sa meilleure amie qui téléphone régulièrement, à sa mère pour donner des comptes rendus, et son cousin comme chaperon, car il faut bien un homme (même s'il est bien moins dégourdi que chacune des filles isolement).

Des paysages. Parfois lunaires, parfois un parc d'attraction désaffecté, la plage aussi, avec des chèvres.

Des situations farfelues. Monter sur le toit de sa camionnette pour atteindre le balcon et aller mettre une bouteille sur le lit d'une ado. Discuter sur la façon de porter le voile à Téhéran ou en province. 

De l'histoire qui n'a rien d'une bleuette ou d'une rom-com. Pas de happy ending contrairement à ce que pourrait laisser croire le titre.

De la musique, qui se retrouve sur Spotify ou autre plateforme.

Du générique à chaque fois renouvelé, une oeuvre en soi.

 

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Je te souhaite

Borne, une lumière pour nous guider Je te souhaite un ciel étoilé à contempler, une remise en ordre dans les constellations,     -  Aldeberan, Betelgeuse et Antarès sont mieux rangées      que dans ta bibliothèque, des contes qui organisent le bordel laissé  par des héros destructeurs qui se prennent pour des mythes. Je te souhaite  des promenades dans les pas d'autres que toi  de croiser les trajectoires de ceux qui habitent là,  de les deviner sans les voir -  eux ne te louperont pas -  apercevoir leurs empreintes, imaginer leurs chemins sont déjà un luxe Je te souhaite  d'entendre  la couche craquelée qui scintille de t'enfoncer dans le velours de la neige tout juste tombée de te couler dans le crissement de sa rondeur  quand tu avances. Je te souhaite une montée entre chien et loup une arrivée à la nuit un dernier regard aux couleurs qui se couchent la chaleur du refuge après l'effort. Je te souhaite  de...

Désintoxication

Ce qui déborde Plus d'un mois. presque deux. Un mois et vingt jours exactement. Pour l'instant, je tiens.  Un jour après l'autre. Je ne crois pas avoir passé aussi longtemps sans. Cinquante et un jours que je n'ai pas mis les pieds dans une librairie. Je me rappelle bien la date, parce que j'ai un mail de la libraire, ils se sont trompés dans le décompte, j'ai payé un livre en double et ils me font un avoir.  C'était des cadeaux. Il y a fait juste un seul livre pour moi, deux tout au plus.  Je suis presque tentée d'essayer un an sans librairie. Un an sans acheter de livre. Je lirais tous ceux que j'ai en stock. Je relirais tous ceux que j'ai aimés de mes étagères. J'ouvrirai enfin tous ceux qu'on m'a offert et que je n'ai pas touchés.  Et s'il le faut, je reprendrai un abonnement à la bibliothèque. Ou alors j'y retourne après épuisement des stocks. J'hésite encore. Je ne sais pas bien à quoi rime cette nouvelle idée. O...

Vivre en poésie

Dîner à l'arbre vagabond Il y a un an à cette époque de l'année, je recevais une carte postale avec quelques lignes de Ito Naga, que je ne connaissais pas. je me suis émue de sa poésie. Comment aurais-je pu faire autrement ?  D'autres que moi ont tissé des liens entre Ito Naga (j'adore la sonorité de ce nom), les Editions du Cheyne, une implantation géographique, un festival de lecture et des gens que j'aime... ou devrais-je dire : ont lancé leur filet et m'ont (forcement) attrapée?  je sens n'est pas je sais  je sens décrit l'autre moitié du monde  Ito Naga- Je sens Je ne pouvais pas ne pas y aller.  Je ne pouvais pas ne pas aller là où se mêlent amitié, poésie, librairie et... cerise sur le gâteau :  montagne. Je suis assez facilement cernable. Une proie facile. Laissez-moi dans une librairie j'y passe du temps. Laissez-moi dans une libraire dédiée à la poésie j'y reste longtemps.  Laissez-moi dans le coin poésie d'une librairie à dîner ave...