Je l’aime depuis que j’ai douze ans. A une année ou deux près.
Une véritable passion. Pas l’amourette adolescente. Le truc qui dure, qu’on oublie et qui se ravive régulièrement, à chaque fois aussi intense. A chaque fois renouvelé.
Parfois, c’est lui qui revient.
Parfois, c’est moi qui y retourne.
Un amour fort, jamais déçu.
Et là, c’est annoncé, c’est la dernière aventure.
Celle qui rassemble les épisodes précédents. Celle qui rappelle tous les souvenirs.
Et qui donne envie de tout revivre.
Depuis le début.
Sauf que moi j’ai vieilli.
Pas lui.
Lui c’est Jonathan. De la série du même nom.
De Cosey.
Une véritable passion. Pas l’amourette adolescente. Le truc qui dure, qu’on oublie et qui se ravive régulièrement, à chaque fois aussi intense. A chaque fois renouvelé.
Parfois, c’est lui qui revient.
Parfois, c’est moi qui y retourne.
Un amour fort, jamais déçu.
Et là, c’est annoncé, c’est la dernière aventure.
Celle qui rassemble les épisodes précédents. Celle qui rappelle tous les souvenirs.
Et qui donne envie de tout revivre.
Depuis le début.
Sauf que moi j’ai vieilli.
Pas lui.
Lui c’est Jonathan. De la série du même nom.
De Cosey.
Dans l’exercice « qu’emmèneriez-vous sur une île déserte ? », mes BD de Cosey serait la première chose que je citerais. En un seul geste, j’aurai les histoires, la poésie, les voyages, des gens qui soignent leurs relations, des paysages.
Du beau, du doux, du réel. Si, si du réel.
Si vous doutez c’est que vous n’avez jamais lu une BD de Cosey.
L’entrecroisement des histoires n’a nul besoin d’être démêlé, le flou est juste un élément de l’histoire. La partie qui n’est pas explicitée et laissée à notre imagination.
Jonathan passe les mois d’été dans un monastère au Tibet à attendre Drolma ; puis l’hiver quand il se fait surprendre par la neige. J’adore l’idée, plus que l’idée même, dans une autre vie, moi aussi je passerais quelques mois dans un monastère loin de tout (avec les BD de Cosey !).
Et pourtant pour y avoir séjourné , je sais que ce n’est pas un lieu de résidence, encore moins de villégiature. Probablement aussi intense que l’expérience de Sylvain Tesson dans les forêts de Sibérie, en moins misanthrope et beaucoup plus sobre. On ne va pas très loin avec du thé au beurre de yack.
Jonathan est l’homme qui cherche la liberté (et la beauté je veux croire). La vie d’un homme qui cherche la liberté ne se clôt certainement pas avec un dernier album. J’en ressens l’exact inverse.
Ce dernier album a juste rendu Jonathan éternel. Dans mon cœur et en vrai.
Je recommence la série du début.
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