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Articles

Affichage des articles du décembre, 2024

Déflagration positive - la thèse (1/3)

Le plan de la thèse J'ai reçu une photo d'écran Mac avec le plan de sa thèse, ça valait invitation m'a-t-il dit "dans ton hôpital préféré" avec la date et l'heure. J'étais au fin fond du Cantal, à Auvergne Pneu près de Saint Flour pour être exacte, à atteindre que Dédé prenne soin de moi. C'est à dire qu'il répare la crevaison de la voiture de location qui nous a laissés en rade en pleine campagne. Dédé c'est le pote du gars de la dépanneuse, nous avions été transportés à Auvergne Pneu, chez Dédé, par une dépanneuse. Ce fut ma première fois en dépanneuse, et ma première fois où je roulais la voiture sur le pont de la dépanneuse.  Grandes premières fois. Plurielles. Ce médecin a toujours eu le sens du timing. Jamais ses appels ou ses messages d'importance n'arrivent quand je suis tranquille au fond de mon canapé ou sur mon banc rouge dans le jardin. J'ai failli lui dire que je ne me déplacerai pas à moins d'un faire-part en let...

Présences

Empreinte de loup? sur la route forestière vers le refuge de Narces Je suis sortie de la maison pour aller acheter du pain, pantalon de ski, vieil anorak et chaussures pour marcher dans la neige jusqu'au village. Mon iFille juste pour faire un tour, habillée comme une parisienne, grand manteau et Doc aux pieds L'iMari en tenue de randonnée, avec son outfit de ski de fond. On aurait du se méfier, il avait son appli Visorando ouverte sur son téléphone. On a bien acheté du pain. Puis on a continué jusqu'à l'église, retapée et chauffée en plein journée et pleine semaine, puis par un chemin  au dessus du village. Refuge des Narces indiqué à 5 kilomètres par la route forestière, dans la neige sous le soleil. Un chevreuil s'est trouvé nez à nez avec nous après avoir sauté la congère de neige  aussi surpris que nous, il est reparti de l'autre côté en sautant de nouveau. Son avancée lente par grand saut dans le paysage blanc. On l'a vu poursuivi par deux énormes chie...

Cette fin d'année semble belle

Collage dessin et poésie sur la chair  de ses mains pourquoi  est-il si facile d'accepter le confort qui nous fend  en deux? femme/amande  Aimée Levesque  - Parmi les femmes Parmi les femmes. Avec un titre pareil, je ne pouvais pas passer à côté. Dans le même esprit que Ces héroïnes qui peuplent mes nuits, l'autrice québécoise voyage en Europe Centrale (Trisete, Sarajevo, Prague, Zagreb...) et dresse le portrait des femmes qui ont peuplé ces villes qu'elle traverse. C'est un voyage au rythme des inconnues, des oubliées, des juste nommées sur un pont, des femmes de tel homme plus célèbre. On y croise la femme de James Joyce : Norah Barnacle, Miss Sarajevo pendant le siège : Inela Nogić, la dame qui est propriétaire de la maison à l'entrée du tunnel sous l'aéroport de Sarajevo : Nana Sida Kolar...  Chaque portrait est identique : une biographie avec ce que l'autrice a pu glaner, parfois peu de choses, parfois des choses contradictoires, puis des courts poème...

Moi et l'IA

Anna et le roi, version 1972 avec Yul Brynner J'ai toujours été dédaigneuse vis à vis de la technologie. D'abord je ne suis pas très intéressée et ensuite pas très dégourdie, donc tout nouveau truc techno est d'abord une source d'ennui et un synonyme d'embarras. Quand j'ai fait mon stage ouvrier en fin de 1ère année de mon école d'ingénieur, j'avais tout juste 18 ans, je travaillais en 2 x 8, soit de 5h à 13h soit de 13h à 21h. On pointait à l'arrivée, au départ, on faisait des pauses courtes, chronométrées, à des moments qu'on ne choisissait pas. J'en profitais pour aller aux toilettes, marcher un peu, bouger, et... observer les gens à la machine à café. Pas (que) les gens, mais l'enchaînement des actions à la machine à café : choisir sa boisson, mettre l'argent (des pièces en francs), récupérer sa boisson. Je ne sais pas combien de temps j'ai observé avant de m'approcher de ce qui me semblait à l'époque le comble de la t...

Tellement humain

Johnno - Top of the lake (Arte) C'est probablement ma favorite. Je dis rarement ça. Je ne sais pas répondre à ces questions, même quand c'est juste au sujet du plateau de fromage "which is your favorite?" me demande la nièce australienne. Je ne sais pas répondre, j'aurai trop peur qu'en choisissant le roquefort les autres soient vexés. Et je ne voudrais pas manger du roquefort toute ma vie. Et d'ailleurs le chèvre était peut être mieux, ou le brie à la truffe...  Pourquoi en choisir un quand on peut tous les avoir sur un plateau?  Quel est le pays que tu as préféré ? C'est bien une question d'anglo-saxon ça (les Australiens encore). Combien en as-tu de visiter? Et dans l'ordre de préférence. Il m'est évidemment impossible de répondre. Je n'ai pas compté, je me dis que peut-être un fichier Excel pourrait m'aider?  Quelle idée saugrenue! Je verrais dans un tableau mon empreinte carbone. Mon livre préféré non plus. J'ai une biblio...

58'48''

Yasuhiro Ishimoto @ Le Bal Il était temps. J'avais une année pour y arriver. C'est fait.  Depuis dimanche. depuis le 1er décembre. J'ai fait moins d'une heure aux 10 kilomètres, dans une course officielle, avec un dossard et un temps chronométré et plein d'autres personnes autour de moi. Ce n'est pas arrivé juste parce que je l'ai décidé.  Ni par ce que j'ai du talent, ou des jambes, ou du souffle (surtout depuis que mon coeur est réparé). C'est arrivé parce que je me suis entrainée. De la sueur, des courbatures et de la constance. Je me suis inscrite depuis la rentrée dans un club de running.  - mais qu'est ce qui t'a pris? m'a-t-on demandé  Je me le demande encore. - je suis épatée! s'est-on exclamée Moi aussi. - qui l'eu cru ? s'est-on étonné  Pas moi, non plus. Evidemment, je fais ça comme une bonne élève. Je vais à tous les entraînements, deux fois par semaine, et je cours le dimanche selon le programme donné. Quand je l...