détail d'une tapisserie Jean Lurçat à Angers C'est déja fini. Plié, vite fait. Accepté, refusé les autres, inscrit dans la foulée. Parcours Sup terminé. A vie, puisque c'est le dernier iAdo de la fratrie. Je n'ai rien à dire sur Parcours Sup. Si difficulté il y avait, elle n'était pas là, pas avec Parocurs Sup pour nous. Elle était avant, choisir, se décider, se préparer, concilier bulletins, CV et lettre de motivation puis un entretien, le moment qui sélectionne in fine . A 17 ans. Quand on a peu vécu, peu d'expérience et que surtout on ne sait pas les mettre en perspective. Ce n'est pas une école d'ingénieur qui récrute sur les notes, les bulletins, l'aptitude à être constant dans la durée. C'est une sélection qui se joue sur la relation établie avec la personne en entretien, sur la congruence entre la lettre de motivation, ce que tu dégages et ce que tu racontes. C'est un entretien de recrutement à 17 ans où se joue le reste de la vie...
Paysage de Gabriele Munter, dans lequel j'aurai envie de courir L'année scolaire se termine et force est de constater que j'ai été assidue à l'entrainement. Pas forcement aux entrainements. J'ai couru dans le noir, dans le froid, sous la pluie. J'ai loupé peu de séances, celles que j'ai loupées étaient des cas de force majeure. J'ai un peu triché. Pas avec l'entrainement mais avec les séances . L'année avançant, j'y suis souvent allée à J+1 plutôt que le soir avec le club et tous les autres. J'ai parfois couru mes tours de piste le mercredi matin au lieu du mardi soir et le vendredi matin au lieu du jeudi. J'ai mis quelques mois à m'autoriser à le faire en dehors des cas de force majeure (pluie, retards, déplacements). Je l'ai réalisé un soir où je me faisais vraiment violence à y aller, que je pouvais décider de ne pas y aller et de reporter au lendemain matin. Une bouffée d'air qui me permettait de zapper la séance ...