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Affichage des articles du 2023

Le champ des contraintes

@home au réveillon Et hop, just like that, Noël est passé. Ce n'est pas Noël que j'aime, c'est l'esprit de Noël, c'est la période avant, la période qui suit. Ce sont les lumières dans la nuit, les bougies sur les tables l'odeur du sapin, les épices dans les gâteaux, le vin chaud.  C'est le moment de l'hiver le plus plaisant, qui est dans l'attente. celui où ont passé Novembre, long, gris et pluvieux. Celui où les jours basculent, on reprend minute après minute de la lumière du jour. Je suis comme Leonard (de Vincent Delerm), j'ai une sensibilité de gauche. Et il y a la fête de famille.  Petit sondage autour de moi, je n'ai pas trouvé parmi les adultes, beaucoup de monde emballé par les fêtes de Noël en famille. Personne ne m'a dit "I can't wait ...".  Il m'a été raconté plusieurs scénario, qui va du rassemblement élargi au cercle rapproché, avec ou sans alternance : une année dans la sienne, la suivante dans la belle-fa...

Moi aussi

Jessica Lisse Noel arrive :  une pensée émue  pour celles et ceux  qui n'arrivent pas  à passer des heures à table mais qui n'ont aucune peine à passer des heures  dans un bouquin  Cécile Coulon sur Intagram Le semaine dernière, quelqu'un que j'avais invité avec une vingtaine d'autres personnes au vin chaud dans le jardin m'a écrit à l'heure attendue qu'il ne venait pas, qu'il restait avec Nicolas (l'auteur du livre que je lui avais prêté). Il a cru bon préciser qu'il adorait et Nicolas et moi.  J'aurai fait pareil.  Moi aussi j'aurai choisi mon livre au rassemblement social. Moi aussi je serai restée sur mon canapé avec Nicolas (ou qui que ce soit d'ailleurs, peut-être même Fernando!) Moi aussi, si je n'avais pas un iMari consciencieux et poli j'aurai trouvé milles excuses pour ne pas me rendre aux invitations, surtout s'il ya du monde. Moi aussi, je trouve souvent qu'un livre est bien mieux qu'une mondanité M...

Scène de la vie (pas nécessairement conjugale)

Kong-A Song à l'expo Chagall et moi, au musée Chagall à Nice Le matin, je traîne au petit déjeuner. Je lis, le temps de finir toute ma théière, et parfois plus longtemps encore, parfois le temps de finir le livre. Cela ne risque pas de m’arriver en ce moment, tellement ce que je lis m’ennuie. Et comme le iMari ne travaille plus, il passe aussi du temps au petit-déjeuner, et lui se translate du petit-déjeuner au canapé avant d’aller faire tout un tas d’activités variées. Donc ce matin, je lisais un type qui écrit sa dépression et son ennui au fil des pages, imaginez l’enthousiasme que ça donne pour la journée.    L’heure est venue peut-être de faire ce seul et unique effort : considérer ma vie. Je me vois au cœur d’un désert immense. Je surgis de ce que j’ai été naguère, littéralement parlant, et je tente de m’expliquer comment j’en suis arrivé au point où je suis. Le livre de l’intranquillité - Fernando Pessoa Et mon iMari a eu un problème avec sa machine à caf...