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Vivre au féminin impose de ne pas (toujours) vouloir (sa)voir

Le duo de Deborah Levy

 "Comme tout ce qui implique de l’amour, nos enfants nous rendaient heureuses au delà de toute mesure – et aussi malheureuses – mais ne nous mettaient jamais dans un état aussi deplorable que le faisait le neo-patriarcat du 21ème siècle. Ce dernier exigeait de nous  d’être passives mais ambitieuses, maternelles mais pleines d’une énergie érotique dans le sacrifice mais comblées – nous devions être des Femmes Modernes et  Fortes tout en étant soumise à toutes sortes d’humiliations, tant économiques que  domestiques. Si nous passions la plupart de notre temps à culpabiliser sur tout, nous n’étions pas certaines pour autant de savoir ce que nous avions fait de travers

Ce que je ne veux pas savoir -  Deborah Levy

 

C'est l'autre livre (elle prix Femina étranger) de Déborah Levy sorti en même temps que le coût de la vie. Je ne sais pourquoi dans nos librairies deux  livres en même temps d'une même auteure. On reste dans le même esprit, une lecture décalée de la vie, des liens qu'on ne ferait pas sans elle.

Quelqu'un m'avait dit un jour "notre place dans le monde est là ou tu fais des liens qui ne se ferait pas sans toi". Cette personne est décédée depuis plusieurs d'années déjà, elle n'avait aps 40 ans, mais elle avait compris ça

Je ne sais pas si Déborah Levy sait qu'elle fait des liens qui lui donne une place dans le monde, en tout cas dans le mien!.

 

Et en cette fin d'année, elle m'encourage : "pour devenir écrivaine, j'avais du apprendre à interrompre, à parler haut, à parler fort, puis bien plus fort et à  revenir à ma propre voix qui ne porte que très peu."

Non que je ne veuille devenir écrivaine, mais juste se faire entendre. Et, je commence à comprendre qu'il va falloir que je change de tactique.

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