Fresque de Malala Andrialavizadrazana à Palais de Tokyo Nous avons besoin chacun et chacune à sa manière de ces confins où la disgrâce du monde ne peut nous engloutir. Des lieux où se retirer en silence, d’espace où il est possible de rêver plus loin, de terrier où s’inventer d’autres réalités, de livres qui évadent où s’élève la pensée et de poches bien profondes où enfoncer les mains. Autant d’ailleurs intimes ou collectifs, réels ou fictifs, des confins qui peuvent être proches comme lointains car il n’est pas nécessaire de se déplacer pour changer de perspective : c’est un bougé en soi. Corine Morel Darleux – Alors nous irons chercher la beauté ailleurs Paris n'est pas très joli sous la pluie depuis une semaine. Il y avait trop la queue pour rentrer à l'exposition que je voulais voir. Je lis les carnets d'une femme en prison. Je regarde une série tellement angoissante que je la regarde par demi-épisode en me disant j'arrête là, je ne verrai pas la suite ...
Il faut travailler à ce que l'on peut, et pour le reste tout prendre avec légèreté et bonne humeur. On ne se rend pas la vie meilleure en étant amer.
Rosa Luxembourg