Il y a aussi eu d'excellentes découvertes dans ce qu'on m'a offert au fil des années, ou prêté en me disant "lis-ça". Dans la réalité, je n'ai eu qu'un seul marc Levy mais la crainte est restée.
Non, on me l'a offert.
C'est le livre dont je t'ai parlé été dernier, il est génial.
Je ne me rappelais pas qu'elle m'ait conseillé un livre, encore moins du titre et de l'auteur. Mais je l'ai ouvert. D'abord sans conviction. Il m'a fallu quelques pages, pour accrocher. Il y a un style, une façon de s'adresser au lecteur, une écriture à la fois simple, directe et précise. j'ai poursuivi, j'ai adoré, j'ai rigolé et j'ai pleuré.
C'est une vague d'émotions, justes, des tristes et des heureuses, en continu comme le sac et le ressac, le rire après les larmes, les deux en même temps.
Quelqu'une de mon entourage coach a dit l'autre jour " je rumine le positif ". Ce livre est une rumination positive. La rumination est positive, les émotions aussi, et la rumination positive en est la consécration.
C'est une histoire qui n'est pas finie, du moins j'aime à croire qu'elle ne l'est pas. On y parle de résilience, voire de rédemption, d'amitiés et de loyauté.
C'est une histoire qui y mêle la Grande : celle de l'homme sur la Lune (sans H, ce sont bien trois hommes blancs pas tout à fait représentatif de l'humanité), et de Michael Collins qui est resté dans Apollo tournant 47 minutes autour de la Lune pendant que les deux autres marquaient l'histoire de leurs pas :
La pire des solitudes ne dure que 47 minutes
Son seul défaut est qu'il ne passe pas le test de Bechdel. Peu de personnages féminins. Deux qui ont un prénom, une seule qui parle, en lien avec le héros (forcément) :
- Tu me trouves belle, Joseph ?
- Ben oui.
- « Ben oui ». Tu es quoi un homme des cavernes ? On ne t’a jamais appris à parler à une femme ?
- Oui je te trouve belle.
- Belle comment ?
- Comme un do mineurDes diables et des saints de Jean-Baptise Andrea
"Belle comme un do mineur" notre héros, Jo, est un musicien, un pianiste, talentueux, on l'apprend par touche. Seul un musicien sait parler de la beauté du do mineur.
Ce livre est très bien, il est juste androcentré, sans être machiste, ou sexiste. Encore une fois, un monde où les femmes sont les personnages secondaires ou dans les décors, à la périphérie, avec de l'esprit :
Ma grand-mère disait aussi : il y a deux choses que j‘aime dans la vie : mentir et jardiner.
J’aime tellement mentir que je viens de le faire : je déteste jardiner. Mentir, c’est beaucoup plus utile.
Des diables et des saints de Jean-Baptise Andrea
Si vous ne devez lire qu'un seul auteur cet année, c'est celui là.
Commentaires
Enregistrer un commentaire