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Articles

Affichage des articles du mai, 2021

36 minutes sans nous, à peine dans l'ombre

Street Art  - 13ème arrondissement Ce Monsieur est en campagne, il le fait bien, très bien même, et il en chamboule les codes.  Il est fort, il joue sur le long terme et sur tous les fronts. Rappelez-vous il a fait appel à Mcfly et Carlito pour sensibiliser toute une partie de la population aux gestes barrières. Il a ainsi atteint les jeunes, mais aussi leurs parents et certainement une frange de population en âge de voter (donc plus âgée que mes iAdos) mais jusqu'alors peu concernée par ce qu'on nomme le Politique (l'organisation du pouvoir, l'organisation de la cité).  Les gestes barrières par Mcfly et Carlto, c'était l'acte I. L'acte II était engrangé de fait puisqu'en contre-partie de la vidéo des deux YouTubers atteignant 10 millions de vues, le premier Monsieur de France devait se prêter à un rituel des deux comparses : le concours d'anecdotes. Ce week-end, nous avons eu droit à l'acte II. Mes iAdos m'ont initiée aux règles du concours ...

Mai : c'est juste "avant l'été"

#27 d'une année sans (lire des hommes)  C'est un retour dans le passé : celui avant les téléphones portables et internet et où le village d'à côté de chez nous était exotique. C'est l'histoire de la traversée vers l'âge adulte, de la découverte de ce qu'on ne connaît pas, qui implique ouverture et prise de risque. Comme souvent chez Claudie Gallay, il y a la rencontre entre les générations, il y a le temps de s'apprivoiser, puis celui de se quitter. Il y a l'ambiance qui s'installe, les personnages secondaires qui s'étoffent, la vie qui défile qu'on regarde passer, et puis qu'un jour on embarque. Claudie Gallay, c'est l'auteur des Déferlantes. Pour celles et ceux qui sont passés à côté, notez-le pour l'été, il existe en poche. On a tort de dire qu’il y a les riches et les pauvres, d’opposer les gens en fonction de l’argent, des biens qu’ils possèdent. La vraie différence est ailleurs, la frontière fondamentale. En vérité, ...

Moisson d'avril

Ma balade de midi Les lectures d'avril étaient comme la météo, variées, diverses, des grands hauts, un bien bas, du très décalé et du plus classique. Toutes parlent de notre monde, celui dans lequel on vit avec toutes ses nuances, et notre façon unique de l'aborder : en se prenant pour un cosmonaute, en étant saoul, sans attache ou en cherchant d'autres, en secret comme une agente ... Love me tender   -   Constance Debré . Cette femme est une énigme qui me fascine. Elle est issue de la famille du même nom dont on a tous entendu parler parce que personnalités publiques, politiques, avocats journalistes, ou artiste (le musée de Tours Olivier Debré : fabuleux). Elle se métamorphose depuis plusieurs années maintenant ; l'avocate parisienne prometteuse mariée et mère de famille s'est dépossédée de tout : biens matériels, carrière, couple, et dans ce dernier livre y compris du lien avec son fils, le maintien de ce lien qui devenait un combat. Elle s'est réduite à sa v...

D'autres s'y mettent et ça fait du bien

Sue Y. Nabi, CEO de Coty Je compte, je l'ai dit. Et j'écoute et je lis d'autres qui comptent aussi, ce qui me fait me sentir moins dingue dans ma "frénésie du comptage" (je cite un ami).  Et ces dernières semaines, d'autres plus exposés, plus lus, plus médiatiques, plus "main stream" s'y sont mis aussi. Chacun à sa manière. Je parle de M le magazine du Monde et du supplément Week-End des Echos. Pas des journaux qu'on peut soupçonner de féminisme intégriste. Du féminisme washing peut-être, alors considérons que c'est le prix à payer pour toucher avec un message tout simple la majorité des hommes blancs, qu'on imagine être le lectorat de ces deux journaux. Et que si un ré-équilibrage se fait c'est bon à prendre, peu importe si c'est aussi pour être dans l'air du temps. Qu'ont-ils fait? Ils regardent la place qu'ils laissent aux femmes, ou autres, autres étant différents des hommes (je lis en ce moment  le 2ème sexe d...

Nos destins féminins en agentes secrètes

Dans la moisson d'avril, une pépite, renouvellement du genre (roman d'espionnage), qui en change aussi les codes et ça fait du bien! Glané chez mon libraire, un peu au hasard,  "nos secrets trop bien gardés" de Lara Prescott ne doit pas rester un secret (trop facile!).   C'est un roman inspiré de l'Histoire (que je lis rarement) mais qui raconte des histoires (que j'adore) de femmes (forcement) et de littérature (ça en fait une recette magique), et cerise sur le gâteau des agents secrets femmes : des agentes secrètes (les dictionnaires ne sont pas tous d'accord avec cette féminisation de la fonction).   Des histoires de femmes qui se croisent (les histoires plus que les femmes) sur fond de guerre froide, et de la parution du grand roman de Boris Pasternak "le docteur Jivago". Je dis  grand  roman parce qu'il a eu le Prix Nobel de Littérature, je n'ai vu que le film il y a de cela des années, je n'en ai gardé aucun souvenir. Et apr...