Gabriele Münter Il y a quelques semaines, l'Espagne a subi par une panne électrique d'ampleur. Bien que je ne parle pas espagnol - à part commander une bière et du poulet-frites (le kit de survie), cette panne m'a beaucoup affectée. Interpelée. Questionnée. J'ai tout de suite compris ce que je ne pourrai pas faire. Comment j'étais paralysée. Comment la société serait vite à l'arrêt. Je n'avais pas besoin de le vivre. J'ai pensé à tout ce à quoi je devais renoncer. J'ai aussi pensé à tout ce que je pouvais changer. J'ai pensé à tous les trucs inutiles qu'il était possible de contourner. Dans les jours qui suivent ou précèdent (je ne sais plus), je suis allée au lancement de la Convention des Entreprise pour le Climat, un climatologue Christophe Cassou parlait des choix à faire dans plusieurs domaines, il disait par exemple que dans les années qui viennent la région Languedoc Roussillon devrait choisir entre le tourisme et l'agriculture, l...
Il faut travailler à ce que l'on peut, et pour le reste tout prendre avec légèreté et bonne humeur. On ne se rend pas la vie meilleure en étant amer.
Rosa Luxembourg