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Articles

Affichage des articles du février, 2024

La poésie plutôt que les grands hommes

collage quand je suis en manque d'été Quelqu'un m'a dit que je ne pouvais pas, comme ça, mettre fin à la relation avec Sylvain. Il fallait travailler d'arrache-pied à cette relation en s'attachant à ce qui avait de bien chez l'autre. Un peu comme Bouvier dans ses conseils de voyage "chercher les qualités".  Sauf que le temps qu'il me reste, je veux le consacrer à d'autres lectures. A des lectures qui parlent d'autres vies que la mienne, à d'autres vies que celles que je connais, que j'ai déjà lues, que je côtoie.  Il n'y a pas si longtemps que je l'ai formulé tel quel, c'est venu à force d'avoir expliqué pourquoi je ne lisais plus d'auteurs masculins, mais uniquement des femmes ou des personnes issues de minorités.  Je ne lis plus que d'autres vies que la mienne (c'est d'ailleurs un titre de Carrère). Me ressaisir d’une expérience du monde dans l’écriture, « appartenir au monde » dit Morrison (Toni) c...

Nicolas en ligne ou en boucle?

Fabienne Verdier Je ne suis pas la seule.  Pas la seule à croire que la vie est une boucle. D'autres que moi, et pas de moindres. Nicolas Mathieu.  Autre Nicolas. Des boucles de Nicolas. Je vais devenir dingue à faire des liens comme ça. Autre écrivain que j'ai l'impression de connaitre. Je pourrai presque le considérer comme "un ami de la famille".  Je n'aime pas plus que ça son écriture et ses histoires sont plates. Elles ne m'emmènent nulle part. Ne me donnent envie d'aller nulle part, voire me feraient rayer des endroits de la carte tellement il en parle mal. Mais c'est un "proche", même si je n'avais pas entendu parler de lui avant qu'il ne reçoive le Goncourt. Ce jour-là, je marchais avec une copine avec qui je travaillais. On avait bossé ensemble le matin, elle est historienne, chercheuse, consultante, protestante, prof à l'université, conférencière, écrivaine  ... un doux mélange. Je l'ai croisé récemment au hasard...

C'est fini

Collage  - 2023 J e crois que c’est fini. Ça me rend un peu triste, mais je mets un terme à la relation. Je me dis « c’est la dernière fois », sans en être totalement persuadée. Peut-être que je replongerais, peut être un soir d’hiver, au coin du feu, j’aurai envie de le lire à nouveau.  J’ai fini le dernier Tesson et je le quitte. Je ne lirai pas les prochains. Entre lui et moi, c’est terminé.  Enfin surtout moi.  Lui s’en fout. Cela ne lui fait pas du tout le même effet qu’à moi. Je pourrais un jour me présenter devant l’auteur ou l’autrice en croyant que nous sommes liés et constater l’évidence : la relation ne s’est produite que dans un sens, et je suis une étrangère, debout devant quelqu’un que je crois connaitre  Alice Zeniter – Toute une moitié du monde Cette sensation a un goût de déjà vu, je parle de "c’est fini et d’être tout de même triste". J’ai déjà vécu ça. J’ai déjà été à l’initiative d’une telle rupture, et pas qu’avec un écrivain ...