Accéder au contenu principal

Articles

Affichage des articles du juillet, 2021

Mai, un mélange qui me plait

En mai, j'ai lu ce qu'il me plaisait - comme hab' me direz-vous, oui mais encore plus en ce joli mois de mai  : c'était "avant l'été" de Claudy Gallay  et les deux romans de Sally Rooney . Puis C onnexion   (#28) de Kae Tempest - une personne non binaire, ex femme. C'est une année sans lire d'hommes, il est donc possible de lire des écrivains non binaires, et des écrivains trans, y compris des hommes trans. On ne peut pas dire qu'ils font partie de la caste des dominants. Ce n'est pas un roman, c'est une réflexion sur la créativité et le lien qu'on a et qu'on entretient avec le monde, avec les autres avec soi. Ce n'est pas une intello au sens académique du terme,  c'est quelqu'un qui  réfléchit, qui lit, qui vit et qui tire de ses expériences une compréhension du monde qui l'entoure et qu'elle partage ("elle": remplace ici la personne). Elle fait du slam, le mot est incorrect en français, "spo...

Vivre avec ses incohérences

 Je suis prête à tout. Et j'ai déja commencé.  Je trie les déchets organiques pour mon compost, même les crevettes qui puent dans le bac je les trie. Et je traverse le jardin même les jours de pluie pour aller vider le bac dans le compost, et je sursaute avec la souris qui vit là dedans quand on se retrouve nez à nez. L'homme qui lit : tout en haut à droite Je ne prends plus la voiture pour les trajets autour de chez moi, j'y vais à pied (aussi poussée par le confinement) ou en vélo. Je vais encore au Parc de Sceaux en voiture pour y faire mon jogging, je vais étudier l'option vélo+jogging ça double la dépense de calories. Je chauffe la maison à 18°c en hiver, 16 la nuit, j'ai toujours un pull et des chaussettes (voire deux paires) J'éteinds la lumière quand je sors d'une pièce, mes ampoules sont des LED je ne suis pas prolixe en emails inutiles, je me limite en publication sur Instragram. J'achète en vrac le plus possible, je recycle un maximum, je n...

Quand aucune complication horlogère ne suspend le temps

Augustin Rouart - Petit Palais Ma semaine de travail s'est terminée vendredi dans une bulle de conscience éveillée, dans un bel endroit qui invite à la flânerie, à la contemplation, tout simplement à ralentir, et à prendre soin du moment présent dans l'ici et maintenant. J'étais au Petit Palais, avec le "gang des coach" pour un séance de supervision particulière de dialogue avec l'art. Le lieu déjà est un cocon au sein de la ville. Un espace en dehors du temps, avec son jardin intérieur, sa colonnade, ses grandes baies vitrées, son sol de tout-petits carreaux, son allée de sculptures et ses peintures. Je ne vais souvent qu'au premier étage, au milieu des peintures à droite après les sculptures. Je n'ai pas encore compris la scénographie de ce musée, mais je crois qu'il ne faut rien changer, ça ajoute à son charme, à la déambulation et à la découverte. Et la séance de "dialogue avec l'art" ou de dialogue avec soi, est le deuxième cocon...