Accéder au contenu principal

Articles

Affichage des articles du septembre, 2022

Deuxième (#Mirdidingkingathi Juwarnda Sally Gabori)

à la Fondation Cartier J'y suis retournée une deuxième fois. La première fois j'avais été submergée.  La deuxième, j'ai vu plus de choses, j'ai senti plus de nuances dans les émotions. Et je n'exclus pas d'y retourner.  C'est comme un bain, ça régénère, ça fait du bien pour les yeux, ça m'enveloppe de beauté, je ressors en ayant confiance.  La beauté me faut du bien.  L'émotion de la beauté me lave des autres (émotions). J'aimerai y aller avec un fauteuil confortable un bon livre et y passer du temps. Je revois encore la salle du bas, en respirant je la ressens.  C'est comme un rêve, un lieu apaisant, a safe place. Un endroit qui sauve le monde. C'est une Aborigène d'Australie des territoires du nord, au delà même, elle vient d'une ile isolée dans le golfe de Carpentrie. Cette femme a vécu toute sa vie avec sa communauté, isolée sur ces iles (les iles Wellesley). C'est à 80 ans qu'elle visite pour la première fois un musée...

Pédaler

J’avais rapporté de Chine mon vélo, en me disant que ça servira toujours. Il a trainé quelques années à la campagne, jusqu’à ce que dans notre jardin, il y ait un abri pour le ranger facilement.   Il est donc de nouveau en service depuis quelques années. Il a quinze ans, il est rouillé, son pédalier n’est pas fluide, ni son changement de vitesses.  Je change rarement de plateaux car je ne suis pas certaine du résultat.  Le panier sur le guidon est tombé, rongé par la rouille, il a désormais une sacoche orange (on ne se refait pas) sur le porte bagage pour transporter des trucs (du chocolat, des livres, des courses…). Il sert pour les petits trajets autour de la maison. Sous la pression de mes iAdo j’ai même acheté un casque, et l’antivol (aussi chinois) pourrait être coupé avec un sécateur, on peut même s’éviter l’effort tellement souvent la clé reste sur l’antivol. A la fin du confinement, j’avais été ravie de pédaler jusqu’au bureau (quand j’y allais encore parfois). Le...

Refuser son Nom (#Constance Debré)

J'étais tombée par hasard sur son premier livre (Play Boy), un peu étonnée de la transformation physique déja, et curieuse doutant même que ce fut la même personne : l'avocate "fille de" et l'autrice de ce récit. J'avais aimé déja, l'écriture épurée, les réflexions, la transformation. L'audace surtout. Fascinée par son deuxième livre :   "love me tender" où elle va loin dans ses réflexions, engagements tout en assumant les ses conséquences, au risque de paraitre folle. Elle abandonne des liens familiaux qu'elle avait créé (son ex mari, son fils), après avoir laissé son statut et son métier dans son premier livre. Dans Nom elle va toujours plus loin : elle lâche son nom.  Elle ne change pas de nom (quoique!), elle refuse l'héritage qui va avec : les attendus et leurs implications. Elle s'allège encore. Comme son écriture, qui devient une véritable ligne, une huile essentielle de l'épure.  Je ne croyais pas qu'il soit poss...